Traitement des équivalences pour les formations de base et approfondie

  • Réf. 0009
  • Date de première publication : 17/10/2014

Table des matières

 

1. Principe de la reconnaissance et multiple validation des crédits ECTS

La CRUS confirme la reconnaissance de compétences acquises antérieurement dans un autre cursus d’une haute école (principe de la double validation) comme suit (extrait des Recommandations1) :
8.4 Reconnaissance et validation des compétences acquises:

Les compétences et les crédits correspondants que l’étudiant-e a acquis dans une autre haute école, à l’étranger ou en Suisse, ou dans le cadre d’un autre programme d’études au sein de la même haute école, peuvent être reconnus et validés. Cette décision devrait résulter de la prise en considération des compétences acquises et ne devrait pas exclusivement se baser sur des critères formels (par ex. nombre de crédits ou type de haute école). Il est cependant toujours laissé à l’appréciation de la haute école de décider si, pour un certain programme d'études, des compétences pertinentes ont déjà été acquises. Si oui, celles-ci et/ou les crédits correspondants devraient être validés. [...]

8.5 Multiple validation des crédits ECTS

(i.) La réforme de Bologne a comme objectif d’orienter plus fortement les études et l’enseignement vers les compétences. Les règlementations internes des universités devraient aussi être guidées par ce principe. Les crédits sont toujours liés à des compétences acquises. Lors de la validation de crédits, il s’agit donc toujours de transfert de compétences.

(ii.) Puisque des programmes d'études différents peuvent en partie prévoir l'acquisition de compétences identiques, les hautes écoles doivent définir des règlementations de validation raisonnables, libérales et attrayantes pour les étudiants.

2. Demande d'équivalence

Les délais de demandes d’équivalences sont fixés dans les règlements d’études ou pratiques facultaires. Le traitement des demandes doit permettre d’évaluer si, sur la base de ses études antérieures, un-e étudiant-e a déjà acquis une partie des compétences académiques exigées dans le cadre de la formation postulée. Ainsi, les équivalences accordées attestent de compétences acquises.

3. Instance décisionnelle

Les décisions d’équivalences sont rendues par les doyen-ne-s des facultés ou UER, qui peuvent déléguer l’examen des dossiers et la prise de décision à la commission d’équivalence facultaire, aux sections, aux départements, aux comités scientifiques des programmes ou aux conseiller-e-s aux études.

4. Exigences minimales et octroi d'équivalences

Des équivalences peuvent être accordées pour des crédits acquis dans le cadre d’un séjour mobilité pendant le cursus (dont les modalités sont réglées dans un contrat d’études entre les parties) ou dans le cadre d’un programme d’études suivi préalablement.

Pour garantir la cohérence des formations de l’Université de Genève, un nombre minimum de crédits doit être acquis à l’UNIGE, par la validation d’enseignement et d’activités d’apprentissage du plan d’études du programme postulé.

Le nombre maximal de crédits pouvant donner lieu à des équivalences est déterminé par chaque faculté en tenant compte des règles suivantes :

Le nombre de crédits à acquérir dans des activités d’enseignement et d’apprentissage du plan d’études du programme postulé à l’UNIGE doit être :

  • pour le baccalauréat universitaire / bachelor : au minimum la moitié des crédits, soit 90/180,
  • pour la maîtrise universitaire / master : en principe, au minimum deux tiers des crédits, soit 60/90, respectivement 80/120.

Aucune équivalence ne peut être accordée au mémoire de maîtrise universitaire. De manière exceptionnelle et dans les cas où l’étudiant-e aurait déjà effectué un mémoire dans un domaine tout à fait similaire à celui de la formation postulée, un complément lui est demandé pour l’obtention des crédits attribués au mémoire.

Les règlements d’études mentionnent clairement

  1.  le nombre minimum de crédits à réaliser au sein du plan d’études (soit au minimum la moitié pour le BA et, en principe, deux-tiers pour le MA) et
  2.  les activités d’enseignement et d’apprentissage qui ne peuvent faire l’objet d’équivalences (p.ex. mémoire, cours obligatoires).

Dans le cas d’octroi d’équivalences, un délai plus court que celui prévu réglementairement peut être fixé pour l’obtention du titre.

Des crédits acquis dans un cursus de niveau inférieur à celui postulé ne peuvent donner lieu à des équivalences au niveau du cursus visé.

5. Validité des crédits acquis et titres obtenus

La durée de validité des crédits doit être distinguée de celle des titres obtenus selon les règles suivantes:
  • L’octroi d’équivalences pour des crédits acquis antérieurement est limité dans le temps : au-delà de 10 ans après l’obtention des crédits pour lesquels une équivalence est demandée, l’étudiant-e doit apporter la preuve de compétences actualisées.
  • Un-e diplômé-e est, en principe, admis-e à une formation sur la base du titre obtenu préalablement, indépendamment de la date d’obtention du titre. Un programme de mise à niveau peut éventuellement lui être imposé.

6. Entrée en vigeur

Cette directive a été validée par le Rectorat le 6 octobre 2014. Elle annule et remplace la « Directive du Rectorat de l’Université de Genève en matière de traitement des équivalences », approuvée le 21.07.2008.

Elle entre en vigueur le lendemain de sa validation par le Rectorat. Elle s’applique à toutes les facultés et UER qui doivent la mettre en œuvre lors de tout changement de règlement d’études, mais au plus tard d’ici la rentrée universitaire 2015.

 1 « Recommandations de SWISSUNIVERSITIES pour le renouvellement coordonné de l’enseignement des hautes écoles universitaires suisses dans le cadre du processus de Bologne ». Version du 1 octobre 2008 avec modifications du 1er février 2010 et du 2 février 2012


Version Objet de la modification Date de publication
2 Document contrôlé à jour en avril 2021
Contrôlé et à jour (juin 2019)
Mise à jour
06.10.2014
1 Changement de système. Fait suite et remplace : Di 20-01-02 : Traitement des équivalences 06.11.2008
Vérificateur/trice Gerd Rothenberg  (Conseiller au Rectorat)
Approbateur/trice Didier Raboud  (Secrétaire général)

Dernières modifications : 12/11/2021